Sans barguigner


Votre épouse et vous êtes des fous de plongée sous-marine, vous cherchez l’extraordinaire. Et vous savez que Cocos Island dans le Pacifique est une des destinations les plus magiques au monde et le meilleur endroit pour faire de la plongée avec les requins dans une eau à 28/29°c. Ces îles classées au Patrimoine mondial de l’UNESCO sont accessibles uniquement par bateau du Costa Rica et, point de convergence de nombreux courants océaniques, sont le rendez-vous des plus célèbres pélagiques. Vous avez déjà contacté un voyagiste qui vous a proposé une croisière luxueuse de 10 nuits et 7 jours de plongée à raison de 3 à 4 sorties par jour au cours desquelles vous verrez des requins-marteaux, des requins de récif à pointe blanche et peut-être même le requin-baleine, des raies mantas géantes, des aigles de mer, des pastenagues marbrées, des carangues, des mérous, des poissons trompettes jaunes, des poissons antennaires et des bancs de poissons de récif, des murènes, des poulpes, des langoustes, des tortues et bien d’autres espèces encore…

Ce voyage coûte cher, mais vous savez que c’est une expérience unique et « sans barguigner » vous décidez de partir !

Avant d’aller plus loin, quelle est l’origine de cette curieuse expression ?

Barguigner,barguiner, barguinier,barguignier, barginer et bargaigner sont les variantes locales d’un verbe qui a été utilisé entre le XIIe et le XVIe siècle et qui signifiait marchander. Son étymologie reste discutée. Le verbe anglais bargain (marchander, négocier, to bargain away : céder à vil prix) provient du vieux français bargain, bargaine ou bargaigne et même barguine où ces mots avaient le sens de marché, vente, troc, commerce, affaire, gain, profit … «J’ai fait une bonne bargaine». Bargaine signifiait aussi solde : «Un jour de bargaine ». On parlait aussi en ces temps-là de barguigneur, de barguignage et de barguignade. Au Québec, le barguinage, c’est le marchandage. L’action de marchander et, surtout, le temps passé avant de prendre la décision d'acheter étant longs, ce verbe finalement pris le sens d'hésiter, n’a plus été employé qu’à l’infinitif précédé de la préposition sans et n’a survécu dans notre langue moderne (où il a été remplacé par marchander qui est plus précis) que dans cette locution adverbiale aussi savante que plaisante « sans barguigner » mais qui est quand même apparue vers le XVe siècle et qui signifiait alors « sans marchander » : Acheter sans barguigner, c’était acheter sans marchander. Aujourd’hui, faire quelque chose sans barguigner, c’est le faire sans hésiter et même rapidement. Louis Aragon a employé cette expression dans sa forme actuelle dans son roman Anicet ou le Panorama : « Je vais tout vous dire sans barguigner ».

Et c’est bien ce que vous faites, en décidant de partir pour les îles Cocos, sans hésiter, « sans barguigner » !

Et comment allez-vous financer ce voyage ? En faisant un rachat de crédits, bien sûr !

C’est la solution simple, pour financer ce projet de loisir exceptionnel qui vous laissera des souvenirs merveilleux. Un intermédiaire bancaire, expert en rachat de crédit, que vous aurez sélectionné sur Internet parmi les membres de l’AFIB, va auditer votre situation et, en particulier, votre solvabilité. Il vous proposera des formules sur mesures et, une fois que vous aurez choisi celle qui répondra le mieux à vos besoins et à vos attentes, il va monter votre dossier et négocier pour vous la meilleure offre possible auprès de ses partenaires prêteurs. Il sera chargera de toutes les démarches et de toutes les formalités. Ce courtier va ainsi faire procéder à la restructuration de l’ensemble de vos crédits. Vous allez vous retrouver avec un seul prêt dit « de substitution », dont la mensualité globale sera diminuée ou maintenue au niveau de votre taux d’effort actuel, ce qui vous permettra de conserver votre niveau de vie. Pour parvenir à ce résultat, l’amortissement se fera sur une durée plus longue.

Vous avez bien raison de profiter du regroupement de crédits pour réaliser votre rêve « sans barguigner » !

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