Vous êtes propriétaire d’un studio de 30 m2 depuis quelques années et vous désirez le rénover entièrement pour qu’il devienne un agréable espace à vivre. Avec une hauteur sous plafond de 3,50 mètres, vous avez l’intention de créer une mezzanine pour la chambre. En contrebas, l’espace est suffisant pour le coin cuisine et le salon. Vous avez l’intention d’habiller le sol d’un parquet en chêne cérusé qui capte la lumière et de peindre les murs en blanc pour agrandir la pièce. Vous voulez décorer sobrement le coin-salon pour y vivre et recevoir des amis : un canapé, une table, quelques lampes pour une ambiance cosy. Le coin-cuisine sera fonctionnel en aluminium brossé, équipé d’un four micro-ondes, d’un réfrigérateur et de rangements aménagés.
Vous avez évalué le coût de cet aménagement à 15. 000 euros environ, et, ne voulant pas réduire votre train de vie, vous envisagez de faire un regroupement de crédits.
Et « C’est parti mon kiki ! »
Voilà encore une de ces nombreuses expressions qui marquent les esprits et restent gravées dans les mémoires, car elle s’appuie bien sûr sur le redoublement expressif de sons identiques.
Attention : il faut savoir l’employer à bon escient, car elle est d’un maniement délicat.
Kiki, c’est un mot à plusieurs sens : cou en argot et pénis de garçonnet en langage enfantin et hypocoristique, encore que, dans cette acception, il s’est étendu, si l’on peut dire, à toutes les petites bites ! A priori, aucun rapport avec l’expression « C’est parti mon kiki » même si, après s’en être jeté derrière le kiki, on prend la route !
Selon Jacques Cellard et Alain Rey, les auteurs du Dictionnaire du français non conventionnel, elle serait apparue dans les années 30-40 et était employée ironiquement à propos d'une aventure sentimentale rapide : le « kiki » désignait alors familièrement un amant ou un mari (pas le zizi de Félix que Zézette trouvait gros dans "Le Père Noël est une ordure"). Les filles de joie faisant le tapin utilisaient ce mot pour racoler le client dont elles ne connaissaient pas le prénom. Puis elles ont employé l'expression « C’est parti mon kiki ! » pour signaler à leurs copines qu'elles avaient réussi à convaincre l’intéressé et qu'elles s’éclipsaient temporairement avec lui.
C’est donc une expression familière avec un petit côté populaire à l’ancienne qui n’est pas déplaisant. Actuellement, cette expression traduit une façon de s’adresser à quelqu’un, de prendre à témoin un interlocuteur imaginaire pour dire que l’action est engagée et ainsi de s’encourager soi-même à atteindre le but fixé.
Et pour votre projet, « C’est parti mon kiki ! »
Vous allez faire appel à un courtier spécialisé dans le rachat de crédits et vous avez raison. Cet intermédiaire bancaire indépendant va vous proposer la restructuration de l’ensemble de vos prêts dans le cadre d’un rachat de credit immobilier qui vous apportera toutes les garanties légales attachées à cette catégorie de crédit et aussi ses avantages non négligeables. Vous allez vous retrouver alors avec un seul prêt dit « de substitution », qui sera assorti d’une hypothèque ou d’un cautionnement mutuel et dont la mensualité globale sera peu ou prou maintenue en contrepartie d’un allongement de la durée d’amortissement. Vous pourrez également choisir librement votre assurance emprunteur et réaliser à ce niveau une économie non négligeable par rapport à un contrat-groupe. Vous pourrez aussi bénéficier d’une trésorerie éventuelle qui vous permettra de mieux gérer votre budget, notamment en cas de mauvaises surprises dans le coût de vos travaux, et ainsi conserver le niveau de vie antérieur à vos dépenses d’aménagement. Par effet d’aubaine, vous bénéficierez de taux historiquement bas.
Comme vous avez bien fait de penser au réaménagement de prêts ! La réussite de votre projet est imminente. « C’est parti mon kiki ! »
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