Initié au milieu des années 90, par les intermédiaires en opérations de banque ( IOB ) appelés "courtiers en rachat de crédit", pour corriger un endettement excessif et prévenir le surendettement, le regroupement de crédits connaît depuis quelques années un succès à l'échelle des problèmes auxquels il apporte une solution appréciée, alors qu'avant il n'y en avait pas, si ce n'est le recours -ressenti comme humiliant par les surendettés- aux Commissions de surendettement de la Banque de France.
Aujourd'hui, le rachat de crédit est légalement proposé par :
- certaines banques de dépôt
- des établissements de crédits immobiliers et à la consommation
- les intermédiaires bancaires (IOB).
Les banques à guichets et les établissements de crédits se limitent généralement à des rachat de crédits à faible risque ( profession stable, bon salaire, bonne ancienneté dans l'emploi, le logement et le compte bancaire, famille pas trop nombreuse, endettement antérieur élevé, certes, mais pas trop excessif non plus, bonne gestion du compte ( pas ou peu de rejets de prélèvements, pas de fichage, pas de récidive ) et des finances ( pas trop de crédits revolving …) qu'ils peuvent « scorer » informatiquement et confier à leur chargés de clientèle -qui n’ont pas reçu de formation spécifique- sans qu'il leur coûte plus de temps que pour un crédit classique. Bien évidemment, chaque banque ou établissement ne disposant que du produit de rachat de credit « maison » n'est pas à même de couvrir toutes les situations et de répondre à tous les besoins. Son produit est compétitif en matière de taux où ne l'est pas, mais elle n'a que celui là à proposer vaille que vaille. Pour bien faire, il faudrait faire le tour de toutes ces banques et de tous ces établissements de crédit pour comparer leurs produits de rachat de crédit répondant à sa propre situation et à ses attentes afin de sélectionner le meilleur. C’est inimaginable ! Inutile de chercher du côté des « comparateurs de rachat de crédits », il n’y en a aucun répondant à cette définition, c'est-à-dire vous indiquant les conditions du marché à un moment donné. En fait, sous ce couvert attractif, des commerçants qui ne sont pas des financiers récupèrent les données confidentielles des internautes à la recherche d’un regroupement de crédits pour les vendre à un, voire à plusieurs de leurs clients ( dont on peut espérer qu’il s’agisse de véritables intermédiaires bancaires sans pouvoir en être sûr la plupart du temps ) qui contacteront ensuite les demandeurs pour leur chercher à leur vendre leurs services en vue de leur obtenir un rachat de créances ou de renégocier leurs prêts sans que ces derniers n’aient véritablement pu comparer quoi que ce soit préalablement. La Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes ( DGCCRF ) est saisie de ce problème qui crée une distorsion de concurrence au préjudice des IOB et les décrédibilise.
Seuls les IOB à taille humaine s'intéressent véritablement aux cas plus difficiles et sont à même de leur trouver une solution de restructuration forcément « sur mesures » en s'investissant personnellement dans leur mission et en sachant quelque fois "arracher" une décision hors du cadre habituel du réaménagement de crédits. Ils font ainsi de la disruption car ils savent bien, pour avoir fait du rachat de crédit ce qu’il est devenu aujourd’hui, que transgresser, c’est progresser. Les courtiers en rachat credit bénéficient d'un large éventail de solutions grâce au nombre plus ou moins important d’établissements spécialisés en rachat de crédits avec lesquels ils travaillent en toute indépendance. N'étant rémunéré qu'en cas de « bonne fin », c'est-à-dire si - et seulement si – il a trouvé le refinancement dont la recherche lui a été confié et que celui convient parfaitement à son client, l’IOB a tout intérêt, pour ne pas travailler pour rien, à proposer à ce dernier la solution la plus compétitive du marché compte tenu d'une concurrence très active à laquelle il sait ne pouvoir échapper. D'ailleurs, il n'est pas rémunéré en fonction du taux appliqué, ce qui l'incite à négocier le meilleur possible. Un particulier, surtout en situation de malendettement, est rarement à même de négocier un taux pour le rachat de ses crédits avec un banquier.
Les bons courtiers en rachat de crédit sont appréciés de leurs mandants bancaires dans la mesure où, la clientèle qu’ils leur apportent, ils pratiquent une première sélection des risques et une analyse approfondie de la situation d'ensemble d'un candidat à la restructuration ainsi que des causes qui ont entraîné son malendettement. Ils montent des dossiers complets, documentés et argumentés en relation directe avec les emprunteurs, ce qui fait gagner beaucoup de temps à ces établissements et les sécurisent. L'utilité de ces véritables experts du rachat credit n'est plus à démontrer.
Les IOB, faute d'ancienneté et de taille ( le marché est tout juste mature et la profession est atomisée ) sont toutefois très mal connus du grand public qui ne sait donc à quel saint se vouer. Faut dire qu'il y en a tant qu'il y en trop maintenant !
En vérité, les véritables IOB travaillent, pour la plupart, avec les mêmes mandants bancaires ( une grosse dizaine en tout et pour tout ) et offrent donc à leurs clients peu ou prou les mêmes produits de regroupement de crédits mais pas toujours les mêmes services ni, surtout, au même prix. .
Or, comme dans tous les secteurs d'activité, il y a de bons professionnels et des moins bons, des rapides et des lents, des chers et des moins chers ! Selon à qui on s'adresse, le résultat peut être très différent avec les conséquences que l'on imagine en pareille matière où le temps joue un rôle capital. C'est pourquoi, confier son dossier à plusieurs IOB pour « faire jouer la concurrence » est contre-productif et peut même s'avérer dangereux. Il faut absolument prendre le temps et faire l’effort de choisir le bon partenaire pour mettre toutes les chances d’obtenir son rachat de crédit de son côté.
Précisément, le rachat de crédits n'étant ni une panacée ni un acte anodin, il ne faut pas se tromper d'interlocuteur.
Comment faire alors ?
Il faut miser sur l'homme ( au sens générique du terme qui embrasse la femme ! ) et ses valeurs éthiques et déontologiques.
Il n'y a pas une situation exactement semblable ni d'attentes parfaitement identiques. Il n'y a donc pas une formule de rachat de crédit prêt à signer mais une opération spécifique de restructuration financière à élaborer et à bâtir en toute connaissance de cause.
C'est donc en consacrant du temps à l'écoute que se dessine LA solution de désendettement qui va bien.
En parlant de dessin, je pense à Léonard de Vinci qui a inventé avant l'heure l'avion, l'hélicoptère, le char de combat, le sous-marin, l'automobile et … la première qualité d'un IOB !!! Quand il disait « Savoir écouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres », il avait tout dit.
Autrement dit, il appartient au candidat à la restructuration de sélectionner son prestataire en rachat de crédit auquel il confiera intuitu personae son dossier dans un climat de très grande confiance. Pour cela, il doit demander à se faire appeler par tous ceux repérés sur le web dont les sites lui apparaissent sérieux ( répondant au minimum aux exigences légales d’information des consommateurs ) et, lors du premier entretien, ( déjà, le délai écoulé depuis la demande sera un indicateur précieux de leur réactivité ), se faire une religion sur leur professionnalisme par leur questionnement et leur qualité d'écoute. Les marchands d'illusions et autres « racheteurs de crédits » qui proposent une solution clef en main sans rien connaître d'une situation que des chiffres approximatifs ou non vérifiés doivent être écartés d'office.
Ensuite, mais c'est plus difficile à apprécier à l'entrée en matière, l'implication personnelle du prestataire dans l'étude, le montage et la défense d'un dossier de rachat credit est un atout maître.
Enfin, même si elle apparaît indolore parce qu'elle est incluse dans le refinancement et versée directement par la banque au prestataire en rachat de credit, il ne faut pas négliger la commission d'intermédiation qui peut connaître des écarts très important d'un IOB à l'autre. Il serait stupide de perdre d'un côté ce qu'on gagne de l'autre !
Le prestataire en rachat de crédit exerce un métier à la croisée de la finance et du social qui ne peut s'affranchir de valeurs éthiques et déontologiques fortes et véritables. L'encadrement législatif et réglementaire de cette profession aujourd'hui reconnue est indispensable mais pas suffisant. Aussi, l'appartenance à un syndicat professionnel représentatif, l'Association Française des Intermédiaires Bancaires ( AFIB ) ou le Syndicat des Intermédiaires en Opérations de Banque ( SIOB ), est un plus pour la sécurité d'un candidat au rachat de credit.
Aujourd'hui, le rachat de crédit est légalement proposé par :
- certaines banques de dépôt
- des établissements de crédits immobiliers et à la consommation
- les intermédiaires bancaires (IOB).
Les banques à guichets et les établissements de crédits se limitent généralement à des rachat de crédits à faible risque ( profession stable, bon salaire, bonne ancienneté dans l'emploi, le logement et le compte bancaire, famille pas trop nombreuse, endettement antérieur élevé, certes, mais pas trop excessif non plus, bonne gestion du compte ( pas ou peu de rejets de prélèvements, pas de fichage, pas de récidive ) et des finances ( pas trop de crédits revolving …) qu'ils peuvent « scorer » informatiquement et confier à leur chargés de clientèle -qui n’ont pas reçu de formation spécifique- sans qu'il leur coûte plus de temps que pour un crédit classique. Bien évidemment, chaque banque ou établissement ne disposant que du produit de rachat de credit « maison » n'est pas à même de couvrir toutes les situations et de répondre à tous les besoins. Son produit est compétitif en matière de taux où ne l'est pas, mais elle n'a que celui là à proposer vaille que vaille. Pour bien faire, il faudrait faire le tour de toutes ces banques et de tous ces établissements de crédit pour comparer leurs produits de rachat de crédit répondant à sa propre situation et à ses attentes afin de sélectionner le meilleur. C’est inimaginable ! Inutile de chercher du côté des « comparateurs de rachat de crédits », il n’y en a aucun répondant à cette définition, c'est-à-dire vous indiquant les conditions du marché à un moment donné. En fait, sous ce couvert attractif, des commerçants qui ne sont pas des financiers récupèrent les données confidentielles des internautes à la recherche d’un regroupement de crédits pour les vendre à un, voire à plusieurs de leurs clients ( dont on peut espérer qu’il s’agisse de véritables intermédiaires bancaires sans pouvoir en être sûr la plupart du temps ) qui contacteront ensuite les demandeurs pour leur chercher à leur vendre leurs services en vue de leur obtenir un rachat de créances ou de renégocier leurs prêts sans que ces derniers n’aient véritablement pu comparer quoi que ce soit préalablement. La Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes ( DGCCRF ) est saisie de ce problème qui crée une distorsion de concurrence au préjudice des IOB et les décrédibilise.
Seuls les IOB à taille humaine s'intéressent véritablement aux cas plus difficiles et sont à même de leur trouver une solution de restructuration forcément « sur mesures » en s'investissant personnellement dans leur mission et en sachant quelque fois "arracher" une décision hors du cadre habituel du réaménagement de crédits. Ils font ainsi de la disruption car ils savent bien, pour avoir fait du rachat de crédit ce qu’il est devenu aujourd’hui, que transgresser, c’est progresser. Les courtiers en rachat credit bénéficient d'un large éventail de solutions grâce au nombre plus ou moins important d’établissements spécialisés en rachat de crédits avec lesquels ils travaillent en toute indépendance. N'étant rémunéré qu'en cas de « bonne fin », c'est-à-dire si - et seulement si – il a trouvé le refinancement dont la recherche lui a été confié et que celui convient parfaitement à son client, l’IOB a tout intérêt, pour ne pas travailler pour rien, à proposer à ce dernier la solution la plus compétitive du marché compte tenu d'une concurrence très active à laquelle il sait ne pouvoir échapper. D'ailleurs, il n'est pas rémunéré en fonction du taux appliqué, ce qui l'incite à négocier le meilleur possible. Un particulier, surtout en situation de malendettement, est rarement à même de négocier un taux pour le rachat de ses crédits avec un banquier.
Les bons courtiers en rachat de crédit sont appréciés de leurs mandants bancaires dans la mesure où, la clientèle qu’ils leur apportent, ils pratiquent une première sélection des risques et une analyse approfondie de la situation d'ensemble d'un candidat à la restructuration ainsi que des causes qui ont entraîné son malendettement. Ils montent des dossiers complets, documentés et argumentés en relation directe avec les emprunteurs, ce qui fait gagner beaucoup de temps à ces établissements et les sécurisent. L'utilité de ces véritables experts du rachat credit n'est plus à démontrer.
Les IOB, faute d'ancienneté et de taille ( le marché est tout juste mature et la profession est atomisée ) sont toutefois très mal connus du grand public qui ne sait donc à quel saint se vouer. Faut dire qu'il y en a tant qu'il y en trop maintenant !
En vérité, les véritables IOB travaillent, pour la plupart, avec les mêmes mandants bancaires ( une grosse dizaine en tout et pour tout ) et offrent donc à leurs clients peu ou prou les mêmes produits de regroupement de crédits mais pas toujours les mêmes services ni, surtout, au même prix. .
Or, comme dans tous les secteurs d'activité, il y a de bons professionnels et des moins bons, des rapides et des lents, des chers et des moins chers ! Selon à qui on s'adresse, le résultat peut être très différent avec les conséquences que l'on imagine en pareille matière où le temps joue un rôle capital. C'est pourquoi, confier son dossier à plusieurs IOB pour « faire jouer la concurrence » est contre-productif et peut même s'avérer dangereux. Il faut absolument prendre le temps et faire l’effort de choisir le bon partenaire pour mettre toutes les chances d’obtenir son rachat de crédit de son côté.
Précisément, le rachat de crédits n'étant ni une panacée ni un acte anodin, il ne faut pas se tromper d'interlocuteur.
Comment faire alors ?
Il faut miser sur l'homme ( au sens générique du terme qui embrasse la femme ! ) et ses valeurs éthiques et déontologiques.
Il n'y a pas une situation exactement semblable ni d'attentes parfaitement identiques. Il n'y a donc pas une formule de rachat de crédit prêt à signer mais une opération spécifique de restructuration financière à élaborer et à bâtir en toute connaissance de cause.
C'est donc en consacrant du temps à l'écoute que se dessine LA solution de désendettement qui va bien.
En parlant de dessin, je pense à Léonard de Vinci qui a inventé avant l'heure l'avion, l'hélicoptère, le char de combat, le sous-marin, l'automobile et … la première qualité d'un IOB !!! Quand il disait « Savoir écouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres », il avait tout dit.
Autrement dit, il appartient au candidat à la restructuration de sélectionner son prestataire en rachat de crédit auquel il confiera intuitu personae son dossier dans un climat de très grande confiance. Pour cela, il doit demander à se faire appeler par tous ceux repérés sur le web dont les sites lui apparaissent sérieux ( répondant au minimum aux exigences légales d’information des consommateurs ) et, lors du premier entretien, ( déjà, le délai écoulé depuis la demande sera un indicateur précieux de leur réactivité ), se faire une religion sur leur professionnalisme par leur questionnement et leur qualité d'écoute. Les marchands d'illusions et autres « racheteurs de crédits » qui proposent une solution clef en main sans rien connaître d'une situation que des chiffres approximatifs ou non vérifiés doivent être écartés d'office.
Ensuite, mais c'est plus difficile à apprécier à l'entrée en matière, l'implication personnelle du prestataire dans l'étude, le montage et la défense d'un dossier de rachat credit est un atout maître.
Enfin, même si elle apparaît indolore parce qu'elle est incluse dans le refinancement et versée directement par la banque au prestataire en rachat de credit, il ne faut pas négliger la commission d'intermédiation qui peut connaître des écarts très important d'un IOB à l'autre. Il serait stupide de perdre d'un côté ce qu'on gagne de l'autre !
Le prestataire en rachat de crédit exerce un métier à la croisée de la finance et du social qui ne peut s'affranchir de valeurs éthiques et déontologiques fortes et véritables. L'encadrement législatif et réglementaire de cette profession aujourd'hui reconnue est indispensable mais pas suffisant. Aussi, l'appartenance à un syndicat professionnel représentatif, l'Association Française des Intermédiaires Bancaires ( AFIB ) ou le Syndicat des Intermédiaires en Opérations de Banque ( SIOB ), est un plus pour la sécurité d'un candidat au rachat de credit.
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