Le pacs au regard du rachat de credit






Les partenaires liés par un pacte civil de solidarité (PACS) s’engagent, dans une vie, commune à une assistante matérielle et à une aide réciproque. Ils sont légalement solidaires des dépenses contractées par l'un des partenaires pour les besoins de la vie courante. Ils sont engagés tous les deux pour la totalité de ces dettes même si c’est l’autre qui a effectué la dépense. Ainsi, les deux partenaires peuvent être poursuivis sur leurs salaires et leurs biens personnels. Les dépenses manifestement excessives sont toutefois écartées de cette solidarité.

Au plan patrimonial, le principe est celui de la séparation des biens. Toutefois, les pacsés peuvent convenir de placer sous le régime de l’indivision les biens qu’ils acquièrent ensemble ou séparément.

Le plus souvent, lorsque les pacsés décident d’acquérir un bien ensemble, ils deviennent tous les deux propriétaires indivis et ils se retrouvent co-emprunteurs et débiteurs de l’obligation de rembourser les mensualités du prêt correspondant au bien immobilier acquis au moyen d’un tel financement. En fait, le PACS crée entre eux une solidarité financière comparable à celle issue du mariage.

Prenons le cas de Sophie et Michel. Ils sont pacsés et ils ont des crédits en cours. Ils ont des revenus mensuels respectifs de 1650 euros et 2100 euros. Michel verse une pension alimentaire de 400 euros pour un enfant né d’une précédente union. Ils remboursent depuis sept ans un emprunt immobilier souscrit ensemble pour acheter leur appartement. Ils ont aussi un prêt à la consommation et deux crédits  renouvelables (revolving).

En outre, ils ont un découvert bancaire et des rejets de prélèvements de plus en plus fréquents qu’ils peinent à régulariser. Il est urgent pour eux d’assainir leur budget, car les fins de mois sont difficiles.

Pour disposer de plus d’argent et réaliser leurs projets ensemble, ils peuvent  avoir recours à un rachat de credit, car la restructuration financière des particuliers s’adresse à tous les profils, quelle que soit la situation familiale, professionnelle ou géographique, sous certaines conditions bien entendu. Un regroupement de crédits est nécessairement personnalisé.

Au regard des critères d’acceptation des établissements de crédit, les emprunteurs pacsés sont considérés comme des conjoints. Il est tenu compte de leurs revenus mis en commun et de leurs charges.

La mise en place d’un rachat de crédits va permettre à Sophie et Michel d’abaisser leur taux d’endettement (la part de leurs revenus mensuels consacrée au remboursement des crédits) car leurs prêts en-cours vont être regroupés en un seul prêt dit « de restructuration ». La mensualité globale de ce prêt sera diminuée grâce à un allongement de la durée d’amortissement, et ils n’auront plus qu’un seul interlocuteur sans changer de banque. Actuellement, les taux des crédits immobiliers sont descendus à un niveau historiquement bas. Il peut donc être intéressant de procéder à la consolidation de tous les prêts en cours, y compris celui de l’appartement, au moyen d’un rachat de credit immobilier à taux fixe. Le faible de niveau de ce taux compensera ainsi partiellement l’augmentation du coût total du crédit due à l’allongement de sa durée de remboursement qui permet une baisse importante de la mensualité, ce qui est l’objectif assigné à cette opération. Ainsi, ils  vont pouvoir régler leurs dettes et disposer d’une marge de manœuvre dans la gestion de leur budget à des conditions particulièrement intéressantes.

On voit bien que le PACS n’est en aucun cas un obstacle à un projet de réaménagement de prêts.

Pour plus de précisions, consultez un intermédiaire en opérations debanque et services de paiement (IOBSP) spécialisé en rachat de crédits, de préférence membre de l’Association Française des Intermédiaires Bancaires en Consolidation de Crédits (AFIB-CDC). C’est l’interlocuteur privilégié pour aborder tous les aspects d’un tel projet. Cet expert procèdera à une étude de votre situation et vous fournira des simulations à titre gratuit et sans engagement.



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