Jeter son dévolu



Vous aimez jardiner et vous voulez connaître la joie de semer et de récolter. Vous envisagez de faire l’acquisition d’une serre qui vous servira d’abri pour l'hivernage de vos plantes, mais aussi pour abriter boutures, greffes et semis. Vous vous êtes renseigné dans plusieurs jardineries spécialisées et aussi sur le Web. Votre choix s’est enfin porté sur une serre adossée en aluminium avec charpente en acier galvanisé, idéale comme abri mais aussi comme verrière pour passer agréablement vos soirées.
Vous avez demandé un devis et vous avez « jeté votre dévolu » sur un modèle qui s'adapte parfaitement à votre environnement.

D’où vient donc l’expression « jeter son dévolu » ?

Le mot « dévolu », dérivé du latin « devolvere » est apparu au XVIe siècle dans le langage juridique avec pour signification « conféré par droit ».

Selon le droit canonique, le mot « dévolu » désignait un bien pour lequel on estimait que le détenteur en était indigne, que ce bien était donc « vacant » et qu’on en revendiquait la possession pour soi. Il revenait alors au Pape par dévolution, lequel en disposait librement et pouvait le donner à la personne de son choix, généralement le .requérant. Dans ce cas, on disait que le souverain pontife « jetait son dévolu » sur le futur propriétaire du bien qu'il avait choisi. Cette expression avait un arrière goût de spoliation ! Dans le langage courant, cette expression qui contient un terme fort, voire violent, « jeter » exprime également un désir important, un choix très arrêté.

Ce principe de dévolution a jadis provoqué des abus lorsque quelques ecclésiastiques dénonçaient, parfois à tort, les prétendues bassesses de certains de leurs collègues avec l'espoir de récupérer une part de leurs biens, une fois ceux-ci dévolus au pape.

Le second sens de « jeter son dévolu » signifiait, au sens figuré, jeter un filet pour attraper une proie : ainsi, quand un homme jetait son dévolu sur une femme, celle-ci n'était pas forcément libre, mais l'intention de l’homme de la « posséder » était pourtant bien réelle. L’inverse existe aussi : « Arthur pourrait bien être un meilleur gendre pour elle-même que Guillaume de Boussac, sur lequel elle avait commencé par jeter son dévolu. » Le Chevalier de Maison-Rouge – Alexandre Dumas .

Depuis la fin du XVIIe siècle, « jeter son dévolu », c'est arrêter un choix définitif, parfois après de longues hésitations.

Cependant, le second sens existe toujours, avec cette connotation d'appropriation parfois abusive.

Concernant votre projet, vous avez donc « jeté votre dévolu » sur cette serre adossée qui s’adapte si bien à votre extérieur. Vous avez fait un choix définitif.

Mais comment réaliser ce projet sans vous endetter davantage ?

Faites donc appel à un courtier spécialisé en rachat de prets. Il va vous expliquer qu’il vous est tout à fait possible d’opter pour la formule globale du rachat de vos crédits et d’y inclure le financement de votre serre. Vous allez vous retrouver avec un seul prêt dit « de substitution » dont la mensualité respectera votre budget et votre niveau de vie antérieur grâce à une adaptation de la durée d’amortissement et vous n’aurez plus qu’un seul interlocuteur sans changer de banque.

Vous avez bien fait de « jeter votre dévolu » sur cette serre et surtout d’opter pour le regroupement de crédits !

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