Pour vous, la résidence secondaire n’est qu’un rêve. Pourtant, vous aimeriez avoir un petit pied à terre au bord de la mer, non loin de Paris pour faire un break le week-end. Mais voilà, vous hésitez à contracter un autre prêt qui va alourdir votre budget, déjà entamé par votre prêt immobilier, un prêt travaux et par crédit automobile, sans oublier le « petit revolving » souscrit dans une grande surface spécialisée en électroménager-tv-hifi et qui, d’utilisations en utilisations pour des broutilles, finit par peser lourd sur le budget . Pourtant, l’achat d’une résidence secondaire est opportun avec la baisse des taux des crédits et il faut en profiter maintenant, car la stabilité de l’immobilier ne va plus durer.
Vous avez entendu parler du rachat de credit immobilier et vous avez décidé de prendre rendez-vous avec un spécialiste, c'est-à-dire un intermédiaire en opérations de banque membre de l’AFIB, repéré sur Internet.
Bien vous en a pris ! Cet expert financier vous a expliqué que le mécanisme du rachat de crédit propriétaire consiste à regrouper l’ensemble de vos prêts immobilier et consommation actuels en y incluant le nouveau prêt pour votre résidence secondaire, à un taux d’intérêt fixe très attractif ou encore de réaliser cette opération en deux contrats de prêts distincts de même durée adaptée à votre budget et à l‘objectif poursuivi : le rachat de credit proprietaire, hypothécaire ou cautionné, d’une part, et le prêt immobilier finançant l’acquisition de votre résidence secondaire à un taux d’intérêt fixe encore plus bas. Dans les deux cas, le « taux d’effort », c'est-à-dire le montant que vous verserez ne dépassera pas 40% de vos revenus et peut être même restera à un niveau voisin de ce que vous remboursiez jusqu’à présent. Ainsi, cette opération de rachat de prêt immobilier va vous permettre de maintenir le niveau de vie antérieur à votre acquisition.
Et vous vous dites que c’est incroyable, que « c’est plus fort que de jouer au bouchon » !
Mais de quel bouchon s'agit-il ici ?
En français, le mot bouchon a plusieurs significations. Ce peut être la paille qui sert à panser un cheval, la botte de paille autrefois suspendue au-dessus de la porte des auberges pour servir d'enseigne, ce qui explique ainsi le nom des bouchons lyonnais, le ballot de linge, le flotteur de liège qui sert d’appât au pêcheur, le cochonnet des joueurs de pétanque, l’encombrement de voitures ou encore le bouchon qui permet de boucher les bouteilles ou d’obstruer un orifice, l’ouverture rétrécie d’un contenant quelconque.
Il peut aussi faire référence à ce jeu ancien qui consistait à abattre avec un palet à une certaine distance, des pièces de monnaie placées sur un bouchon en liège ou en bois.
A l’expression d’origine, on a même ajouté des compléments farfelus du genre « avec des pains à cacheter sous une pluie battante » ! Ndlr : le pain à cacheter était un petit pain sans levain et très mince qui conservait longtemps son humidité et dont on se servait pour cacheter des lettres et en argot, pain à cacheter signifie hostie comme dans l’expression « y aller de son pain à cacheter » (communier).
D’après Claude Duneton, né en 1935, écrivain et historien du langage et chroniqueur au Figaro littéraire, qui est connu comme un dénicheur d'expressions dont il cherche à retrouver des origines attestées, dans une chanson d'Alexis Dalès en 1859, il a trouvé « c'est plus fort que de jouer au bouchon avec un noyau de cerise ».
On trouve aussi des bouchonneuses qui ne sont pas des machines, ni des filles habillées de soie grège mais n’en sont pas moins payées au bouchon !
Maintenant que l’on sait de quel bouchon il s’agit, vous allez pouvoir acquérir votre résidence secondaire grâce au rachat credit.
C’est possible, sans risque et c'est plus fort que de jouer au bouchon !
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