Se faire appeler Arthur



Pour aller travailler, on peut se passer d’un véhicule et prendre les transports en commun. Cependant, lorsqu’on habite en banlieue, pour gagner du temps, vous voudriez acheter un scooter. Il est vrai que l'environnement privilégié du scooter reste la ville et la proche banlieue, grâce à sa maniabilité, sa facilité de conduite et ses aspects pratiques (protection contre la pluie, coffre sous la selle…). Voilà donc l'engin idéal, discret et passe-partout pour les parcours quotidiens. Mais vous remboursez déjà un crédit pour votre voiture, un autre pour de l’équipement high tech, le prêt de votre appartement et vous devez continuer à faire face aux dépenses de tous les jours : remplir le réfrigérateur, régler les factures de gaz et d’électricité, le médecin, la cantine des enfants. C’est votre épouse qui gère le budget du ménage et, face à cette future dépense, vous « vous faites appeler Arthur » ! Et c’est elle qui a raison.

Mais que vient faire « Arthur » dans le cas présent ?

L’origine de cette expression assez amusante, même si elle n’est pas obligatoirement exacte.

Elle daterait de la seconde guerre mondiale et serait le parfait exemple des aptitudes linguistiques des français ! Dans la France occupée, à certaines périodes de l'année, le couvre-feu commençait à vingt heures, c'est-à-dire à huit heures du soir, de façon à ce que les lumières de la ville ne puissent être repérées par l’aviation alliée.

Les patrouilles allemandes chargées d’appliquer cette règle prévenaient les retardataires en leur indiquant leur montre et en leur disant « Acht Uhr ! », ce qui, dans la langue de Goethe, veut dire « Huit heures ! », mais qui se prononce à peu près comme « Artour ». Et lorsqu’on ne comprend pas un mot d’allemand, entre « Artour » et « Arthur », il n'y a qu'un son ! On imagine bien un individu qui rentrait chez lui après s'être fait sermonner par le chef de patrouille, se plaindre non seulement de s'être fait réprimander, mais en plus de s'être fait appeler Arthur alors qu'il s'appelait Antoine. L’expression « se faire appeler Arthur » exprime donc le fait de se faire disputer, réprimander.

Pour en revenir à votre idée d’acheter un scooter sans vous « faire appeler Arthur », faites donc appel à un expert en rachat de crédits. Il va analyser votre situation et rechercher la meilleure solution adaptée à votre cas. Il va préparer votre dossier, puis négocier pour vous la meilleure offre possible de rachat de prêt immobilier auprès des banques. Vos prêts vont être regroupés en un seul prêt dit « de substitution », dont la mensualité globale ne dépassera le cumul de celles actuelles et va englober l’achat de votre scooter.

Votre épouse elle-même sera convaincue que c’est une solution financière tout à fait acceptable. Grâce au regroupement de crédits, vous allez gagner du temps et de l’argent avec votre scooter et vous ne vous « ferez plus appeler « Arthur » !

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