Et pour le financement, pas la peine de vous « casser la nénette » !
Cette expression rigolote a été popularisée par Louis-Ferdinand Céline en 1944. L'œuvre littéraire de cet écrivain est considérée comme l'une des plus importantes du vingtième siècle. Son livre « Voyage au bout de la nuit » sorti en 1932 est une véritable révolution esthétique et stylistique. En 1936, il écrit « Mort à crédit » qui dépeint l’étouffement des petits commerçants croulant sous les crédits et qui, par la violence et les expériences sexuelles sordides qu’il décrit est un livre plus osé que le « Voyage » et frappé du sceau de l’ échec. Ses trois pamphlets antisémites publiés entre 1937 et 1941 et son engagement collaborationniste en ont fait un homme aujourd'hui détesté ou sujet à controverses.
Pour en revenir à cette expression « se casser la nénette », Céline l’a employée dans le sens lié au travail des méninges, que ce soit pour la réflexion ou l'angoisse, dès 1944. Par exemple dans :
- le court pamphlet Entretiens avec le Professeur Y publié en 1955 : «Réfléchissez un petit peu, Monsieur le Professeur Y ! faites marcher un peu votre nénette ! » ....
- les cahiers Céline 5 Lettres à des amies où il parle de son passé de médecin: " ...la chanter qu'il faut l'ordonnance ! la leur faire apprendre par coeur ! en choeur ! vous pareil ! Le trop concret, sans note avec, vous évadez ! votre nénette dérobe !... »
La nénette en question est un mot d'argot qui désigne la tête et serait une déformation de « trombinette » ou de « comprenette ».
Cependant, une précision : elle n'a rien à voir avec :
- la Nénette de Rintintin qui étaient des petites poupées fétiches (des « protège Ghotas ») durant la Grande guerre et l’après-guerre, crées en 1913 par Poulbot le dessinateur des gamins de Paris qui portent son nom ;
- la « nénette », cette brosse à lustrer les automobiles apparue après la Seconde Guerre mondiale et dont on imprègne toujours les franges avec le liquide lustrant « nenetol « ;
- ni avec une jeune fille ou une jeune femme (même si elles aussi se cassent la tête de temps à autres !)
- et encore moins avec Nénette, l’orang-outan du Jardin des Plantes à Paris dont on peut constater, soit en regardant sa cage soit en regardant le film éponyme de Nicolas Philibert, qu’elle ne se casse pas la sienne !
Si « se casser la nénette » est devenue de synonyme de « se casser la tête », l’expression « se prendre la tête » ne l’est pas et, du reste, dans ce dernier cas, la transposition de tête en nénette, lui donnerait une toute autre signification !
Aujourd’hui, « se casser la nénette » est devenue une expression familière employée dans le sens positif de la pub Ducros : se décarcasser pour faire quelque chose, se faire du souci ou réfléchir profondément et aussi dans un sens négatif (« ne pas se casser la nénette ») pour dire qu’on ne s’est pas foulé, c'est-à-dire qu’on n’a fait d’effort susceptible de causer une foulure !
Et pour financer votre cuisine équipée, vous n’avez pas l’intention de vous « casser la nénette » ?
Vous savez que la solution financière passe par un intermédiaire en crédit que vous trouverez sur la liste des membres de l’Association Française des Intermédiaires Bancaires ( AFIB ) pour plus de sécurité. Cet expert en rachats de prêts va vous proposer la restructuration de l’ensemble de vos emprunts. Vous allez ainsi vous retrouver avec un seul prêt dit « de substitution », dont la mensualité globale sera diminuée ou maintenue, à vous de voir, sachant que la réduction de votre « taux d’effort » est proportionnelle à l’allongement de la durée d’amortissement. Vous pourrez bénéficier aussi d’une trésorerie supplémentaire qui vous permettra de choisir des équipements astucieux tels que tiroirs, meubles malins etc. et de maintenir votre niveau de vie antérieur aux travaux.
Vous allez l’avoir votre cuisine équipée et sans vous « casser la nénette » grâce au rachat de crédits !
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