Rachat de crédit locataire : la meilleure solution pour contrer les soucis d’argent des locataires.


Contracter plusieurs crédits à la consommation presque simultanément entraîne souvent les ménages qui payent un loyer vers des difficultés financières et les amène à se serrer leur ceinture. Joindre les deux bouts devient difficile et stressant.

A côté de ce surendettement actif dans lequel les crédits revolving ont une bonne part, le plus grand nombre de ménage connaît un surendettement passif, c'est-à-dire qu’à l’inverse ce ne sont pas les crédits qui se sont accumulés de façon irrationnelle, mais les revenus qui ont baissé ou les autres charges qui ont augmenté à la suite d’un accident de vie ou d’un changement de situation qui n’a pas été anticipé. Le résultat est malheureusement le même.

Pour répondre à la problématique financière de ces ménages en location mal endettés, les intermédiaires en opérations de banque ( IOB ), communément appelés courtiers en rachat de crédit, ont étendu le champ d’application de la restructuration financière, initialement réservée aux propriétaires en raison de la garantie immobilière apportée, aux locataires pour que ces ménages puissent également corriger leur surendettement en rééquilibrant leur budget et en retrouvant ainsi un pouvoir d’achat leur permettent de vivre sereinement après avoir payé leur loyer et leur crédit.

Ainsi est né le rachat de crédit locataire. A l’instar du rachat de prêt propriétaire, il s’agit d’un regroupement de crédits et, éventuellement, de dettes consolidés par un nouveau et unique prêt dit de « restructuration » dont la durée d’amortissement, pouvant aller jusqu’à douze ans, est déterminée en fonction du niveau de réduction de la charge de remboursement recherché. La mensualité peut être ainsi réduite de moitié et même davantage en contrepartie d’un allongement de la période de remboursement. Le capital étant remboursé moins vite, il produit des intérêts plus longtemps et le coût du crédit est ainsi plus élevé. C’est la contrepartie de l’aisance procurée par des échéances réduites. Il s’agit, en quelque sorte d’une remise à plat !

Le montant de la mensualité du prêt de restructuration sera ajoutée au montant du loyer pour déterminer le taux d’effort maximum d’un ménage pour respecter peu ou prou sa capacité normative d’endettement situé entre 33% et 50% de ses revenus disponibles. Il sera surtout tenu compte de son « reste à vivre », c'est-à-dire de la somme dont il disposera après avoir remboursé son emprunt, payé son loyer et ses impôts et qui est fonction du nombre de personnes vivant au foyer. Plus ce « reste à vivre » est élevé, plus le taux d’effort l’est également. Autrement dit, un ménage peut emprunter d’autant plus que ses revenus sont élevés et que le nombre de personne vivant au foyer est restreint.

Les emprunteurs bénéficiant d’un logement de fonctions sont avantagés dans la mesure où aucun loyer ne vient réduire sa capacité d’endettement ou son « reste à vivre ».

Les emprunteurs hébergés à titre gratuit par la famille ou par un tiers se voient appliqués pour déterminer leur capacité d’endettement et leur « reste à vivre » un loyer fictif fixé forfaitairement par l’établissement prêteur. Toutefois, ceux qui sont hébergés dans un bien qui est une propriété familiale dont ils hériteront plus tard peuvent être exonérés de ce loyer fictif dans la prise en compte des critères objectifs de leur refinancement.

Le rachat de credit locataire, limité en montant et en durée maxima, est consenti sans garantie en fonction de critères propres à chaque établissement de crédit prêteur. Cette opération ne nécessite ni d’ouvrir un nouveau compte bancaire ni de changer de banque. Le rachat credit locataire est toujours assorti d’une assurance emprunteur.

Cette formule est ouverte aux salariés, qu’ils soient fonctionnaires ou du secteur privé, aux retraités ainsi qu’aux travailleurs indépendants : artisans, commerçants, professionnels libéraux et mandataires sociaux sous certaines conditions.

Pour apprécier l’intérêt d’une opération de désendettement par un rachat de crédits, il faut donc prendre en considération son coût total qui comprend les intérêts du prêt et les frais qui y sont liés, c'est-à-dire les frais de banque et d’intermédiation, et le rapporter à sa situation actuelle en tenant compte de la qualité de vie qu’elle apporte, des dépenses ( frais bancaires, des pénalités et intérêts de retard, des frais de recouvrement amiable, des émoluments d’huissiers de justice, des frais de procédure judiciaire et de recouvrement forcé, notamment des saisies … ) éventuelles qu’elle évite, des tracas ( fichage Banque de France, interdiction bancaire, saisies sur salaires ou des comptes bancaires … ) qu’elle est susceptible de vous épargner. Par ailleurs, lorsqu’il existe plusieurs crédits revolving dont il convient de déterminer les coûts réels non seulement en fonction des TEG toujours très élevés mais aussi des astronomiques primes d’assurances qui n’entre précisément pas le calcul du TEG, c’est une importante économie qui est alors réalisée. Bien entendu, si une meilleure solution se présente comme alternative au rachat credit, comme un prêt familial à titre gratuit, une avance sur héritage ou la possibilité de vendre un bien ( meuble, tableau, voiture, bijou … ) d’une certaine valeur, il faut préférer cette solution moins onéreuse.

Les véritables Intermédiaires en Opérations Bancaires ( IOB ) qui exercent leur activité en conformité avec le Code Monétaire et Financier sont vos interlocuteurs privilégiés en la matière. Ils vous apportent leur expertise en matière de rachat credit, qui est leur cœur de métier, et la garantie de leurs mandants bancaires qui sont des acteurs majeurs de la restructuration financière. Pour une sécurité totale, préférez les courtiers en rachat credit membres de l’un des deux syndicats représentatifs de la profession : l’ Association Française des Intermédiaires Bancaires ( AFIB ) et le Syndicat des Intermédiaires en Opérations de Banque ( SIOB ).

L’IOB vous évitera les démarches et les formalités qu’il prend en charge et mettra en concurrence ses mandants bancaires pour vous obtenir le meilleur rachat credit possible.

Sachez enfin que la commission d’intermédiation de l’IOB qui est incluse dans le refinancement ne lui est due qu’en cas de bonne fin, c'est-à-dire s’il vous a obtenu le rachat credit dont vous lui avez confié la recherche et si celui-ci vous satisfait pleinement. Il a donc tout intérêt à vous trouver la meilleure ! Dans le cas contraire, il fera sa perte de son travail et des frais qu’il a exposés pour vous.


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