Le rachat de crédit : crisis, what crisis ?


Difficile en ce moment d’échapper, sinon à la panique, du moins à la morosité ambiante que cette grande crise financière venue des Etats-Unis colporte dans ses flancs, bien relayée par nos médias qui tiennent avec elle un sujet vendeur et ne craignent pas d’en souligner, voire d’en exagérer l’impact. En quelques semaines, les banques ont cessé d’inspirer confiance, l’incertitude a gagné, après le marché financier, celui du travail, et la tendance générale est au repli sur soi, à la dépense minimale en attendant des jours meilleurs.

Quant au secteur du crédit, à l’origine de la catastrophe planétaire, il a évidemment mauvaise presse. Alors ils sont légions ceux qui hurlent avec les loups !

Les règles françaises en matière de finances sont pourtant bien plus strictes qu’aux Etats-Unis, nos organismes financiers plus sages et plus solides. Il semble que la crise, dans l’Hexagone, soit aussi, et peut-être avant tout, une crise de confiance.

Dans ce contexte, pour retrouver du pouvoir d’achat et cesser de se morfondre, il peut donc s’avérer opportun de songer au rachat de credit. Non comme à une solution classique de désendettement mais comme à un moyen simple de restructurer un budget. Le rachat de crédits consiste en effet en un regroupement des différents prêts d’un emprunteur donné en un seul crédit, renégocié généralement à un meilleur taux, et plus étalé dans le temps. Mensuellement, l’emprunteur n’a plus qu’une échéance à régler, d’un montant généralement divisé par deux, voire plus. Libre à lui d’épargner ou de dépenser alors comme il l’entend son pouvoir d’achat ainsi libéré.

Au quotidien, ce regroupement de crédits permet en somme de continuer à vivre normalement, sans courber l’échine sous le vent violent d’une tempête annoncée. En participant au maintien d’un climat de confiance et d’optimisme, indispensable à la relance de l’économie, le rachat de crédit se positionne, contrairement aux idées reçues, comme une véritable dynamique anti-crise.



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