Le courtier et le regroupement de crédits




Le crédit est un outil de soutien à la croissance, surtout en France où son principal moteur est la consommation des ménages.


Avant tout, le crédit est indissociable de la vie moderne. Il facilite la vie. Qui songerait à économiser trente ans pour s’acheter sa maison au comptant à l’âge de sa retraite si encore les loyers payés durant toutes ces années laissait une telle capacité d’épargne, ce qui est loin d’être certain ? Ou attendrait cinq ans pour acquérir la voiture qui lui permet d’aller travailler ? Le bas de laine est à l’économie, ce que la diligence est aux transports ! Vivre à crédit est aujourd’hui un art consommé.


Pour autant, le crédit doit être utilisé raisonnablement, c’est à dire pour financer des biens durables et dans les limites de ses capacités financières. Sa durée doit aussi être réfléchie, courte pour de petits achats et longue pour les investissements durables, comme une maison. Le coût d’un crédit dépend essentiellement de sa durée. Malheureusement, cette maîtrise du financement fait parfois défaut aux ménages.


Précisément, jamais il n’y a eu autant de personnes obligées d’avoir recours aux commissions de surendettement que dans les dix dernières années même si leur nombre a légèrement diminué en 2007; autant de situations douloureuses qu’il faudrait pouvoir prévenir.


Certes, le présupposé tenace selon lequel l’endettement abouti au surendettement est faux. Moins de 30% du surendettement est aujourd’hui lié à un excès de crédits ( contre 80% il y a vingt ans ).


Le surendettement est provoqué par deux causes majeures :


- les accidents de la vie “ ( divorce, décès, chômage, longue maladie, invalidité ... ) pour 64% des cas;


- l’impécuniosité liée au développement de la précarité sociale et économique.


Il n’y a pas que les salariés qui sont frappés. Dans son éditorial “ OSONS EN PARLER “ du 23 avril 2002, Madame Emmanuelle KNEUSE, Secrétaire de la Commission Sociale de l’ Ordre des Avocats à la Cour de Paris, déclarait :


“ Perte subite de clientèle, crise familiale, maladie, dépression ( aujourd’hui 46% des arrêts maladie pris en charge par la CNBF sont liés à des états de dépression grave, un chiffre record au sein des Professions Libérales ), gestion négligente ou défaillante, éclatement des structures, autant de causes à des situations d’endettement qui pour la plupart ne font que s’aggraver avec le temps pour très vite atteindre le sur-endettement. “


Il appartient aux pouvoirs publics de continuer à rechercher des moyens pour encore mieux prévenir et combattre plus efficacement le risque de surendettement, qui est un violence sociale, donc une urgence sociale, sans céder à la tentation d’encadrer le crédit par des textes de plus en plus contraignants. la rationalisation globale du crédit n’éliminerait pas le surendettement mais provoquerait, au contraire, des effets économiques et sociaux pervers.


Aujourd’hui, si les subprimes n’ont pas entraîné à proprement parler d’effet « credit crunch » en France, il n’en reste pas moins vrai que l’on assiste à un durcissement de ses conditions d’octroi et que les volumes distribués, aussi bien en immobilier qu’en consommation, se sont réduits.

Parmi l’ensemble des solutions qui permettent de corriger le mal endettement et de prévenir le surendettement, une technique financière relativement nouvelle a le vent en poupe : le prêt de restructuration, plus connu sous le vocable de “ rachat de crédits “. Est-ce la panacée ?

Françoise FONDADOUZE « passe aux aveux » !


Pour en savoir plus, nous avons interrogé une spécialiste connue et reconnue du regroupement de crédits, Madame Françoise FONDADOUZE, créatrice et dirigeante de la société Rainbow Finance, leader sur Internet avec son site http://www.e-rachat-credit.fr/ et Présidente de l‘Association pour la Promotion du Rachat de Crédit ( APRC ).


Françoise FONDADOUZE, pouvez-vous nous expliquer très simplement ce qu’est le rachat credit ?


Un transfert de crédits. De tous crédits que détient un emprunteur, on n’en fait plus qu’un. C’est à dire qu’au moyen d’un prêt nouveau, dit de restructuration, on consolide, où si vous préférez, on « rachète », les anciens crédits.


Autrement dit, on les rembourse par anticipation, capitaux restant dus et indemnités de remboursement anticipés le cas échéant.


Ce prêt de restructuration n’est rien d’autre qu’un crédit bancaire classique. Il peut relever de la réglementation du crédit immobilier ou du crédit à la consommation.


Le but : réduire la charge mensuelle de remboursement de crédit pour rendre du pouvoir d‘achat à l‘emprunteur.


Les moyens :


> allongement de la durée d’amortissement


> meilleur taux


Il s’agit bien de réduire le « taux d’endettement », comprenez par là la part que représente le remboursement des crédits par rapport aux revenus réguliers d’un ménage, pour qu’il laisse à ce dernier suffisamment d’argent pour couvrir ses dépenses de vie courante ( logement, nourriture, vêtements, loisirs … ) qui dépendent du nombre de personne vivant au foyer. En fait, pour vivre sinon confortablement, du moins « normalement ». On considère que, dans la majorité des situations, le « taux d’effort » ne doit guère s’éloigner du tiers des revenus disponibles. Tout ceci varie forcément en fonction du niveau de revenus des ménages.


Pour arriver à un tel résultat, l’application d’un taux moins élevé que la moyenne de ceux dont étaient assortis les anciens crédits, lorsque c’est possible, ne suffit généralement pas, sauf dans certains cas extrêmes où l’endettement est essentiellement composé de crédits revolving. Il convient d’augmenter la durée de remboursement.


Ainsi, lorsqu’il a été bien pensé, le nouveau prêt de substitution permet de rembourser ses crédits sans gène, en ayant retrouvé sa liberté de dépenser ou d’épargner.


Le rachat credit est une opération confidentielle, discrète et qui n’exige pas de changer de banque ni d’ouvrir un autre compte dans un nouvel établissement.


Le rachat credit n’entraîne aucun fichage.


Le rachat credit facilite grandement la gestion des finances du ménage puisqu’il n’y a qu’un seul crédit à gérer et une seule mensualité à planifier, qu’il ne subsiste plus qu’un seul et unique créancier, c’est à dire un seul interlocuteur à qui s’adresser pour tout ce qui touche au crédit.

Le rachat credit bénéficie d’une assurance emprunteur qui, selon la situation et les attentes de ce dernier, couvre les risques allant du décès au chômage.

Concrètement, Françoise FONDADOUZE, quel est le bénéfice qu’on peut retirer du rachat de crédits ?


Je l’ai dit : une meilleure qualité de vie.


Sur le plan matériel, il est de deux ordres différents et pas nécessairement cumulatifs :


- 1°) Sur le coût total du crédit : souvent et contrairement à une idée reçue en la matière, le taux du prêt de restructuration est inférieur à ceux auxquels ont été consentis la plupart des crédits à racheter, surtout lorsqu’il s’agit de crédits “ revolving “ très onéreux ( entre les intérêts du mois calculés sur les taux les plus élevés du marché et, l’assurance dont les coûts sont prohibitifs, c’est généralement beaucoup moins des deux tiers des versements mensuels qui viennent réduire la somme due et en même temps reconstituer la réserve disponible ). Ainsi, dans bon nombre de cas, tous les frais liés au prêt et qui concourent à la détermination du TEG, en particulier, notre commission d’intermédiation, sont absorbés par ce gain sur le coût total du crédit qui, si on le compare sur une durée d’amortissement moyenne identique ( difficile en pratique à retenir sans dépasser la norme en matière de taux d’ effort ou de reste-à-vivre ) s’avère au final moins élevé que ceux des divers crédits antérieurs.


- 2°) Sur la trésorerie : la nouvelle mensualité est, le plus souvent, de 30% à 60% ( voire même plus dans certains cas ) inférieure au cumul de celles crédits antérieurs, d’où un gain de trésorerie immédiat très appréciable et, souvent, vital.


Dans ce dernier cas, un tel résultat est le plus souvent obtenu grâce à un allongement de la durée du prêt. Le capital prêté à l’emprunteur étant remboursé moins vite, le loyer de l’argent ( les intérêts ) est versé plus longtemps et, au final, le coût du crédit a augmenté. C’est comme pour le financement de son logement : le crédit sera toujours moins cher sur une courte durée mais on ne peut pas toujours assumer la mensualité correspondante, tandis que sur une durée longue le crédit sera certes plus cher, mais on peut acquérir la maison.


Il appartient à l’emprunteur d’apprécier si l’avantage immédiatement obtenu, la forte réduction de ses mensualités, vaut l’augmentation de la durée de remboursement et, par conséquent, du coût total du crédit.


Outre le pouvoir d’achat retrouvé, le regroupement de crédits permet à un ménage en situation de mal endettement d’éviter que s’ouvre la boite de Pandore : commissions d’intervention, rejets bancaires, inscriptions Banque de France, ATD, saisies en tous genre, Les conséquences en sont désastreuses sur la vie de couple, de famille, professionnelle et, bien-sûr, sur le patrimoine et le train de vie; c’est aussi l’antichambre de l’exclusion pour les plus fragiles ou les plus démunis.


Bien sur, il peut exister d’autres solutions moins onéreuses. Si l’on peut en bénéficier, il ne faut pas hésiter.


Toutefois, il faut se rappeler que plus le temps passe, plus les chances d’obtenir un rachat de crédits, surtout à de bonnes conditions s ‘amenuisent. Il ne faut surtout pas attendre que les incidents s’accumulent.


Alors, réfléchir tranquillement aux solutions qui s’offrent à vous avant de choisir la bonne est une excellente chose. En revanche, atermoyer trop longtemps peut compromettre ses chances de redressement. Plus tôt, la démarche sera entreprise plus sereine elle sera et plus profitable aussi. Le gain dépend donc également de la réactivité de l’emprunteur et de sa stratégie.


En toute sincérité Françoise, le “ rachat de crédits “, c’est bien la panacée pour lutter contre le surendettement ?


J’ai déjà eu l’occasion de le dire : je ne suis pas Panakéïa !


Le rachat de crédits n’est évidemment pas une panacée .


Mais pour un très grand nombre de cas, je répond sans hésitation que le rachat credit est effectivement un excellent moyen de prévenir le surendettement et même de le corriger.


Ceci affirmé, il faut bien être conscient que le regroupement de crédits rend l’endettement plus facile à vivre mais ne l’efface pas. Pas plus que les Commissions de surendettement. Tout comme le plan accordé par ces dernières, à la gratuité près, le rachat de crédits peut être considéré comme un moyen de désendettement puisqu’il permet de rembourser dans de bonnes conditions l’ensemble de ses crédits, ce qu’il avait du mal ou ne parvenait plus à faire. Sans fichage, l’établissement qui a octroyé le prêt de restructuration interdit souvent à l’emprunteur de souscrire de nouveaux crédits sans son autorisation préalable pour prévenir les risques de récidive.


Pour que le rachat credit puisse être octroyé, il convient que plusieurs conditions soient remplies et notamment que :


- l’emprunteur réagisse précocement, c’est-à-dire avant d’avoir été inscrit sur le Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers ( FICP ) qui intervient après que deux mensualités successives soient demeurées impayées. S’il n’est pas propriétaire, ce fichage lui interdit le rachat de crédits. Si il est propriétaire ou accédant, il pourra en bénéficier mais à des conditions un peu moins favorables.


- le montant de ses revenus pérennes lui permette de supporter la nouvelle mensualité qui ne doit pas, en principe, en dépasser le tiers environ desdites ressources tout en lui laissant un “ reste pour vivre “ satisfaisant selon les charges de famille;


- dans le cas où une garantie hypothécaire est exigée, la valeur actuelle de son bien soit suffisante ( le prêt ne doit généralement pas dépasser 90% sauf cautionnement complémentaire );


- son âge le permette ( le crédit doit être amorti au plus tard entre le quatre et le quatre-vingt dixième vingtième anniversaire, en règle générale et selon la nature du prêt ).


Non seulement il appartient à l’emprunteur de poser le “ diagnostic “ d’un rachat de crédits, mais il appartient au courtier de se livrer à une analyse exhaustive et minutieuse de chaque situation personnelle à partir des informations qu’il aura obtenues de son client à la faveur d’un entretien approfondi où sa qualité d’écoute sera un atout maître. Une totale transparence est de mise. Un “ rachat de crédit “ réussi, c’est un “ rachat de crédits “ réfléchi.


Françoise, avec les racheteurs de crédits, n’y a-il-pas un risque d’abus, c’est-à-dire de voir l’endetté tomber de Charybde en Scylla ?


Je n’aime pas du tout cette appellation pour le moins péjorative de « racheteurs de crédits ». Même s’il existe peut être encore quelques rares officines douteuses et une pléiade de pseudos « comparateurs » sur le net, la profession d’ intermédiaire en opérations de banque ( IOB ) est reconnue et son utilité n’est plus à démontrer. J’y reviendrai.


Ceci dit, vous avez tout à fait raison : un risque -si minime soit-il- de réaliser une mauvaise opération financière existe bel et bien.


Le regroupement de crédits n’est effectivement profitable à l’emprunteur que si le coût du nouveau crédit n’est pas sensiblement plus cher que ceux des crédits rachetés ( comparaison théorique à faire sur une durée moyenne identique bien-sûr ), à moins bien entendu que la baisse importante et immédiate des mensualités soit essentiel pour la qualité de vie de l’emprunteur, voire pour la préservation de son patrimoine. ... C’est à lui -et à lui seul- d’en juger librement. L’aspect financier des choses n’est pas toujours le plus important.


Ceci étant précisé, je ne vois pas bien comment une réduction de moitié, voire plus, des mensualités payées par un ménage pourrait aggraver sa situation immédiate au point de justifier votre allusion mythologique !


Il va sans dire que l’intermédiaire se devra d’être objectif pour ne pas inciter son client à conclure une opération qui s’avérait dispendieuse alors qu’une autre solution serait possible à moindre coût. Tout est affaire de circonstances, d’objectif et de ... raison.


Il faut donc écarter les “ faiseurs de miracles “ qui proposent aux abonnés des lendemains qui déchantent des conditions mirifiques au prix d’acrobaties financières qui retombent toujours sur la tête des emprunteurs trop désespérés ou trop crédules.


La profession d’intermédiaire en opérations de banque qui, je le disais il y a quelques instants est parfaitement honorable et tout à fait reconnue, ne saurait être confondue avec ces ersatz de financiers qui sont plus des faisants que des faiseurs de quoi que ce soit !


Déjà, le rapport du Conseil National de la Consommation relatif à la publicité sur le crédit à la consommation et aux crédits renouvelables, publié dans le Bulletin officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes N° 13 du 5 décembre 2000 stipulait notamment :


- “ la profession d’intermédiaire en opérations de banque est légale “. Depuis quelques années se développent des officines se livrant à des pratiques douteuses, voire illégales, en matière de propositions de prêts, et notamment de rachat de crédits, dans des conditions telles qu’il est parfois difficile de les distinguer de la pratique de gestion de dettes, activité interdite, sauf à certaines professions judiciaires réglementées. Ces officines, au statut parfois plus obscur que leurs pratiques, ne doivent pas être confondues avec les intermédiaires en opérations de banque, profession réglementée dont l’utilité n’est plus à démontrer. “


- ( ... ) Il s’en suit, non seulement, une distorsion de concurrence préjudiciable aux IOB exerçant leur métier dans le respect des lois, mais surtout un préjudice énorme pour les consommateurs souvent trompés par des offres dont le caractère fallacieux est hélas trop souvent le prélude à une escroquerie. “( ... )


Certes Françoise, mais comment trier le bon grain de l’ivraie ?


Quelques règles de base très faciles à suivre :


-1°) Vérifier le pedigree du courtier auquel vous souhaitez vous adresser :


> En tout premier lieu, il doit obligatoirement être immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés car l’activité de courtage est commerciale par nature.


> Il doit être mandaté par un ou plusieurs établissements de crédits ( banques ) -et non par un autre courtier- dont il doit publier la liste avec les noms et adresses et qui lui ont délivré une carte de démarchage.


> Il doit être titulaire d’une assurance de responsabilité professionnelle.


> Il doit être inscrit sur le Fichier des Démarcheurs Bancaires (FIDEM) tenu par la Banque de France.


-2°) Examinez attentivement son site et, en particulier, les pages « Qui sommes nous » et « Mentions légales » qui doivent vous renseigner très clairement sur les points précités. Jugez la qualité et la richesse informative du site. Evitez les sites où apparaissent des publicités et des liens pour les concurrents du courtier et ceux qui ne sont pas édités par des Intermédiaires en Opérations de Banque ( IOB ), tels que les pseudos « comparateurs de rachats de crédits ». Ces derniers, en réalité, n’ont pour finalité que de capter votre demande pour la vendre généralement à plusieurs acheteurs dont vous ne savez souvent rien ( car ils en changent souvent ) et auxquels pourtant vos informations confidentielles seront transmises -sans aucune garantie de confidentialité- afin qu’ils vous démarchent. C’est de la comparaison « à posteriori » !!!


-3°) Faîtes-vous une opinion de ses qualités humaines et professionnelles à la faveur du premier contact téléphonique ou physique en faisant très attention à sa qualité d’écoute. Oubliez ceux qui sous-traitent leurs appels entrants à des centres d’appel.


- 4°) Préférez un courtier membre d’un syndicat professionnel représentatif. Il en existe deux pour les experts en rachat de crédit : l’Association Française des Intermédiaires Bancaires ( AFIB ) et le Syndicat des Intermédiaires en Opérations de Banque ( SIOB ). Ils offrent les garanties d’honorabilité et de compétences indispensables et ont adhérés à une charte éthique et déontologique. C’est, pour la sécurité du consommateur, un plus indéniable.

Le rachat credit étant devenu un marché très concurrentiel, Y a t-il, Françoise, un réel intérêt pour le consommateur à faire jouer la concurrence entre les courtiers ?


Permettez-moi en préambule à ma réponse de souligner que cette concurrence, aussi récente qu‘acharnée, joue, comme toujours, un rôle très positif au bénéfice du consommateur.


Mais la véritable concurrence se joue, non pas entre les courtiers ( sauf au niveau de la commission d'intermédiation ), mais entre les établissements de crédits et banques qu’ils représentent. Même si la commission d'intermédiation est incluse dans le financement et que son incidence sur le TEG est relativement faible, pour éviter de perdre une partie de ce que l'on gagne il est judicieux d'interroger le courtier sur le montant ou le pourcentage exact de cette rémunération.


En premier lieu, sachez que s’il existe actuellement près de deux mille courtiers sur l‘hexagone, la majorité d’entre eux travaille avec la même grosse dizaine d’établissements de crédits spécialisés peu ou prou dans le rachat de crédits.


En second lieu, les courtiers sont indépendants des établissements de crédit et des banques qui les ont mandatés et ils ne sont pas rémunérés en fonction des taux appliqués aux prêts qu’ils obtiennent pour leurs clients.


Ceci veut d’abord dire qu’ils s’adressent tous plus ou moins aux mêmes établissements et que, concurrence oblige, ils ont intérêt à retenir la meilleure offre pour leur client. Meilleure offre se signifie pas forcément meilleur taux, d’autant que le profil et la situation de chaque client ne sont pas souvent éligibles aux critères des mêmes établissements.


Ensuite, pour éviter d’être saturés des mêmes demandes émanant de plusieurs courtiers à la fois, les établissements de crédit ont mise en place une règle simple : le premier arrivé est le premier servi.


Cela signifie, pour un consommateur ayant essaimé ses demandes à bout de souris, que si le meilleur des courtiers saisis est aussi le plus rapide, c’est tout bon ! Mais si tel n’est pas le cas - il y a dans la restructuration, comme dans toutes les activités des bons professionnels et des …moins bons- c’est mal parti … En effet, un mauvais montage pouvant tout aussi bien être du à l’incompétence du courtier ou à trop de hâte peut ruiner les chances d’acceptation d’un dossier. Il faut alors généralement attendre six mois avant qu’il puisse être représenté. Et c’est long six mois dans des situations tendues. Or, un bon courtier prendra le temps de l’écoute pour déterminer le bon partenaire et le bon produit; il prendra le temps de s’assurer que son dossier est complet, qu’il ne manque pas un bouton de guêtre ! C’est forcément un tout petit plus long … au départ !


En conclusion, on ne compense pas l’absence de sélection du « bon courtier » par le nombre, c’est totalement contre-productif et cela peut avoir des conséquences dommageables.

A qui s’adresse le “ rachat de crédits “, Françoise ?


D’une manière générale : aux personnes physiques âgées de 18 à 80 ou 90 ans ( âges en fin de prêt) détenant un ou plusieurs crédits et bénéficiant de revenus suffisants et pérennes pour faire face aux mensualités de remboursement n’excédant pas la moitié de ces derniers sur la durée choisie ou possible.

Cela dit, il existe plusieurs formes de rachat de crédits. On devrait d’ailleurs plutôt parler de rachat de créances car cette opération de restructuration financière ne se limite pas à la consolidation des seuls crédits bancaires.


Dans sa visée “ resolvabilisatrice “, le prêt de restructuration s’adresse aux emprunteurs qui :


- ont connu un “ accident de la vie “ ( , divorce, chômage, longue maladie, etc... );


- ont dû faire face à des impondérables ( solidarité avec des enfants ou petits enfants étudiants ou chômeurs, travaux sur l’habitat, cautionnement, investissements professionnels non financés pour les libéraux, redressement fiscal, social, investissements locatifs non réfléchis, etc... );


- soit encore, pour les consommateurs les plus fragiles, qui se sont laisser tenter par les “ sirènes de la consommation et l’offre souvent pléthorique de crédit;


Et qui veulent et peuvent encore échapper au passage devant la commission de surendettement et se voir, du coup, priver de l’accès au crédit pour longtemps, outre les désagréments d’un “ fichage “ comme surendetté, une solution aussi radicale que frustrante, voire pire : à la saisie immobilière pour les propriétaires.


Il suffit d’avoir des revenus suffisants, qu’ils proviennent d’une activité professionnelle salariée ou indépendante, d’une retraite ou de rentes et pensions diverses, ou bien encore de revenus locatifs ou de placements. Une bonne garantie ne compense jamais un revenu insuffisant.


Cependant, il y a des cas qui ne permettent pas de bénéficier d’un rachat de crédits : ceux qui confondent tout simplement crédits et revenus ( qu’il s’agisse de salaires, retraites ou bénéfices ), ceux pour lesquels l’acte d’achat est compulsif, c’est à dire qui, à peine la restructuration réalisée, recommenceraient à se surendetter et, bien sur, les joueurs addictifs ...

Il y existe encore bien d’autres applications, telle, pour les propriétaires, que l’organisation patrimoniale pour n’en citer qu’une.

Qu’ils soient propriétaires ou locataires ?


Absolument, voire bénéficiaires d’un logement de fonctions ou d’un hébergement à titre gratuit. Seuls le montant, la durée et le taux d’intérêt du prêt diffèreront : en général 100.000 € ( frais & assurance inclus ) sur 12 ans au maximum pour non propriétaires et 90% de la valeur du gage jusqu’à 25 ans ( voire 30 ans ) au maximum pour les propriétaires.

En fait, une restructuration peut révêtir deux formes :


> celle d'un rachat de crédit immobilier, avec ou sans hypothèque, pour les propriétaires et accédants;


< href="http://www.e-rachat-credit.fr/rachat-de-credit-consommation.php">rachat de crédits consommation pour tous.


La première est soumise aux dispostions du Code de la consommation régissant le crédit immobilier et la seconde à celles régissant le crédit à la consommation.

Précisément, en dehors ce ceux qui sont malendettés ou qui veulent simplement faire baisser le coût de leurs crédits, le rachat de crédits a t-il d’autres champs d’application ?

Dans ses autres indications plus spécifiques, le prêt de restructuration s’adresse à ceux qui veulent :


- augmenter leur pouvoir d’achat, autrement dit bénéficier plus grande liberté de dépenser ou d’épargner;


- financer un projet qui leur tient à cœur sans déséquilibrer leur budget ou rogner leur pouvoir d’achat. Par titre d’exemple, celui qui a acheté sa maison depuis de nombreuses années peut avoir envie d’y faire construire une piscine traditionnelle car, non seulement il ne s’agit pas d’une “ dépense “ dans la mesure où cet équipement apportera une plus-value à la propriété bien souvent supérieure à sa valeur intrinsèque, et en facilitera grandement la vente en tant que besoin, mais l’amélioration du cadre de vie et les plaisirs procurés par une piscine sont très appréciables. Le problème se pose quant il faut encore payer les mensualités du crédit immobilier et, souvent, des crédits à la consommation qui s’y sont ajoutés. Le réaménagement de crédits permet alors en consolidant le tout de financer la piscine sans faire déborder son budget ! Ceci est tout aussi vrai pour la construction d’une véranda ou des travaux d’amélioration de l’habitat en général.


- financer des études ou une reconversion professionnelle, telle qu’une entrée dans une franchise par exemple;


- mobiliser leur capacité d’endettement ( pour investir dans l’immobilier locatif défiscalisant ou non, par exemple ):


- réorganiser leur situation patrimoniale, par exemple : le crédit hypothécaire permet au propriétaire d’un bien immobilier, en principe libre de charge ou faiblement grevé, en le cédant à une SCI familiale créée pour la circonstance, de disposer d’argent frais à partager, en tant que besoin, entre ses héritiers en respectant la législation en ce domaine; une assurance-décès garanti le capital emprunté et la succession hérite des parts de SCI et des capitaux placés le cas échéant. C’est un moyen très intéressant d’aider un descendant de son vivant sans se défaire de son patrimoine à son profit;


- se constituer une retraite sur-complémentaire par capitalisation en bénéficiant d’un “ effet de levier “.


Le crédit, ça ne sert pas qu’à s’endetter !


Il existe, en outre, de nombreuses applications inédites du prêt hypothécaire qui retrouve aujourd’hui un nouveau souffle grâce à la baisse des frais d’hypothèque et à des montages innovants qui ne peuvent être conçus et mis en place que par de véritables “ architectes du financement “.


Maintenant, dites-nous, Françoise, pourquoi s’adresser à un courtier comme vous ?


En premier lieu parce que ce sont les courtiers ou, plus précisément les intermédiaires en opérations de banque, qui sont à l’origine du rachat de crédit pour les particuliers et qui ont fait évoluer cette technique bancaire au point d’en faire un véritable outil de gestion budgétaire pour les particuliers qui le plébiscitent. Grâce à eux, les consommateurs français peuvent gérer leur endettement sans le carcan de la procédure étatique.


Aujourd’hui, les courtiers sont devenus les acteurs majeurs de la restructuration des particuliers qui ont tout à gagner à s‘adresser à eux.


En tout premier lieu, l’activité est très encadrée par la Loi et la profession est régie par le Code Monétaire et Financier comme les banques elles mêmes. Tous les courtiers en rachat de crédits ont souscrit une assurance de responsabilité professionnelle. Leurs mandants bancaires sont garants de leur compétence et de leur honorabilité.


Le courtier en rachat de crédits n’est qu’un intermédiaire qui a pour obligation de mettre en œuvre tous les moyens humains, intellectuels et matériels dont ils dispose pour mener à bien sa mission consistant à mettre en relation son client avec l’établissement de crédit qui sera le mieux placé pour répondre à la demande de dernier. Le courtier ne se substitue à son client qui reste pleinement responsable de ses choix, y compris celui de ne pas accepter le financement trouvé. Il ne l’engage jamais, pas plus qu’il n’engage ses mandants bancaires qui sont seuls décisionnaires.

En outre, le courtier n’est rémunéré qu’en cas de bonne fin, c’est à dire à la double condition qu’il ait obtenu à son client le financement qu’il avait mission de rechercher et que ce financement le satisfasse complètement. Cette circonstance l’oblige à être performant.


Enfin les fonds ne transitent jamais par les comptes du courtier.


Le client ne prend aucun risque, si ce n'est de perdre du temps lorsqu'il a mal choisi son courtier.


Voilà pour la sécurité.


Les avantages de recourir à un prestataire en regroupement de crédits sont nombreux :


- on s’évite le fastidieux tour des banques, les entretiens stressants et le montage de nombreux dossiers exigeant des dizaines de photocopies qui finissant en majorité à la corbeille !


- on gagne un temps considérable en frappant aux bonnes portes d’entrée de jeu et les établissement sélectionnés sont, de facto, mis en situation de concurrence;


- on optimise ses chances de succès grâce à la qualité de montage et de présentation du dossier par un expert en la matière, grâce à la confiance que lui témoignent ses partenaires et grâce à son implication personnelle pour défendre la cause de son client avec de solides arguments;


- on est pris en charge du début à la fin des opérations pour arriver à un refinancement clef en main.


Le courtier prend le temps de l’écoute pour orienter ses recherches vers le prêt de restructuration qui correspond à la situation et aux attentes de chacun de ses clients. Il est disponible pour leur fournir toutes les explications nécessaires à la bonne compréhension de l’opération et de son déroulement et il est réactif pour répondre avec compétence aux demandes de ses partenaires bancaires.


Le courtier en rachat de crédits remplit simultanément les fonctions de coach, de comparateur en interne et de faciliteur.


Françoise, vous faites ainsi concurrence aux banques traditionnnelles.


Le rachat de crédits n’est pas le cœur de métier des banques de dépôt.

Cette technique exige une approche personnalisée qui prend beaucoup de temps et le personnel des agences bancaires n’en dispose pas autant qu’il serait nécessaire.


Ce personnel est polyvalent alors que le rachat credit exige une expertise spécifique.


Qui plus est, les banques à guichet qui pratiquent le rachat credit ne disposent que d’un seul produit : le leur ! Ainsi, les critères d’octroi de ce prêt ne répondront pas à tous les profils ni à toutes les situations. Les conditions de ce prêt ne seront pas forcément les meilleures du marché.


C’est pourquoi nombre d’agences bancaires collaborent avec ma société dans l’intérêt bien compris de toutes les parties.


Nous sommes donc complémentaires et non concurrents.


Pour finir Françoise, quel est votre credo ?


Vous parlez de credo et ça tombe bien car étymologiquement le mot crédit provient du verbe latin credo, es, ere, signifiant “ faire confiance “.


Il s’agit bien sur de la confiance que le prêteur doit accorder à l’emprunteur.


Pour moi, c’est celle que me fait le client qui me confie sa restructuration qui n’est pas un acte anodin. C’est le substrat réel de mon métier et je m’efforce de la mériter chaque jour de ma vie professionnelle.

POUR EN SAVOIR PLUS, CONSULTEZ :

- le site :
http://www.e-rachat-credit.fr
- les blogs:
http://www.e-rachat-credit.fr/blog
http://rachatcredit.blog.capital.fr
http://rachat-credit-france.fr/blog





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