La garantie emprunteur permet à ce dernier de toujours
être en mesure de payer les mensualités de son financement au cas où un
accident ou une maladie le rendrait invalide ou simplement incapable de
travailler, puis en cas extrême de décès le capital restant dû serait alors
entièrement versé par l’assureur à la banque prêteuse de sorte que les héritiers n’aient plus rien
à payer.
L’argument est fort aussi bien pour le client que pour
le prêteur, c’est pourquoi la majeure partie des emprunts, pour ne pas dire la
presque totalité, même en ce qui concerne les petits prêts à la consommation,
sont assurés par ce type de protection. En matière de rachat de creditimmobilier, l’assurance emprunteur permet de solder la créance de la banque et
de lever l’hypothèque conventionnelle.
La place de l’assurance emprunteur dans un rachat de
prêts
A plus forte raison quand il s’agit de regrouper
plusieurs crédits car dans ce cas la somme en jeu est élevée, le repreneur de
la dette demande toujours à ce qu’une garantie décès – invalidité au minimum
soit en place afin d’assister l’emprunteur en cas de pépin.
Cependant, le prêteur ne peut en aucun cas imposer une
assurance plutôt qu’une autre, s’il a le droit d’exiger la présence d’une
garantie, son client est libre de choisir l’assureur, à partir du moment où la
formule retenue intègre les garanties demandées.
Quels sont les garanties demandées ?
La plus courante, comme on l’a dit plus haut, est la
garantie décès qui entre donc en jeu au cas où un accident ou une maladie
provoquerait le décès de l’assuré ou de l’un des co-assurés.
Vient ensuite la garantie perte totale et irréversible
d’autonomie (PTIA) qui entre en jeu lorsque l’assuré nécessite l’intervention
d’une tierce personne pour effectuer les gestes vitaux du quotidien : se
nourrir, se vêtir et se laver.
On trouve ensuite l’incapacité temporaire totale
(ITT), qui se déclenche lorsque l’assuré se trouve dans l’impossibilité
temporaire de travailler.
Enfin la dernière des 4 toujours demandées est
l’invalidité permanente totale (IPT), qui intervient lorsque l’assuré se retrouve
handicapé à 66 % suite à un accident ou une maladie, handicap l’empêchant
d’exercer son activité professionnelle.
Quelles sont les garanties optionnelles de l’assurance
rachat de crédit ?
La garantie invalidité temporaire partielle (ITP) se
déclenche lorsque l’assuré se trouve en situation de reprise thérapeutique ou
de travail à mi-temps, tandis que l’option invalidité permanente partielle
(IPT) intervient lorsque l’assuré est donc partiellement invalide.
Enfin pour terminer, il existe des assurances perte
d’emploi qui prendront en charge une partie des mensualités, avec toutefois une
franchise ainsi qu’un délai de carence, au cas où l’assuré subirait un
licenciement économique.
Comment se calculent les cotisations de l’assurance
rachat de crédit ?
Il existe deux différentes bases de calcul : sur
le capital emprunté ou sur le capital restant dû (cette 2e étant à
l’avantage de l’emprunteur), cependant les garanties proposées par les banques
dans le cadre d’un contrat-groupe sont généralement basées sur le principe de
la mutualisation des risques et sont donc égales pour chaque tranche d’âge.
Il est généralement plus avantageux de se tourner vers
des assureurs spécialisés, indépendant de la banque ou de la société de crédit
prêteuse, et pour ce faire il est préférable de se tourner vers un courtier.
Les intermédiaires en opérations de banque spécialisés en rachat de credit le
sont également en matière d’assurance emprunteur. De la même manière qu’ils le
font avec les banques et établissements
de crédit pour vous proposer la meilleure formule de restructuration
financière, ils sont en mesure de mettre en concurrence les assureurs à votre
profit.
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