Se démener comme un diable dans l'eau bénite


Vous vous rendez compte que votre budget se tend de plus en plus. Depuis l’acquisition de votre maison, vous tombez peu à peu dans l’engrenage des crédits. Il y a toujours à faire dans une maison, l’aménagement intérieur, extérieur et comme vous n’aimez pas attendre pour créer votre sweet home, vous faites un nouveau crédit après l’autre, et les échéances deviennent trop élevées. Les études des enfants commencent à coûter cher et vous ne savez plus que faire pour ne pas tomber dans le surendettement, vous vous « démenez comme un diable dans l’eau bénite ».

Et cette expression illustre tout à fait votre situation.

Au Moyen âge, la religion tenait une grande place dans la société. Elément de purification, sanctifiée par la prière de l'Eglise, l’eau bénite joue, dans la vie des fidèles, deux rôles, en effaçant les péchés véniels et en les protégeant du démon qui, ainsi que le dit Saint Pierre : « comme un lion rugissant rôde autour de nous, cherchant qui dévorer « (1er Epître, verset 8). Dans un article intitulé « Le bénitier de chevet » paru dans « Patois vivant » en novembre 1982, Henri Chaperon rapporte un rituel du Xe siècle : « Dieu qui détruisez la force des méchants... c'est vous Seigneur que nous prions en suppliant pour qu'apaisé vous jetiez un regard vers notre défense, que vous sanctifiiez de la bénédiction de notre grâce cette créature de sel et d'eau, la rendiez efficace par les purifications dont elle a besoin, afin que tout ce qui on aura été aspergé soit délivré de toute impureté des esprits immondes ».

Dans le « Dictionnaire des Curieux » (1880), il est rappelé que dès le XIIIe siècle on jouait dans les églises des drames religieux appelés « mystères » ou « miracles » selon leur thème pour attirer et charmer les fidèles. Le démon y tenait souvent un rôle majeur. Dans « Le Miracle de Théophile », pièce de théâtre écrite au XIIIe siècle par Rutebeuf, il conseille à Théophile , qui s'est « Tendu à lui … de ne pas amer les pauvres, de leur torner l'oreille, et de les chasser de devant sa porte ».

A l’instar des films de la grand époque hollywoodienne, ces « drames » s’achevaient toujours sur un happy end et la déconfiture du diable condamné à être jeté dans un bénitier où il se démenait comme le beau diable qu’il était dans cette eau miraculeuse qui le brûlait à la plus grande joie du public !

De nos jours on dit « se démener comme un diable dans l’eau bénite » ou « se démener comme un diable dans un bénitier » lorsqu’on fait tout pour sortir d’un mauvais pas, d’une situation difficile.

Et c’est ce que vous avez la ferme intention de faire, car avoir recours à la commission de surendettement a des conséquences douloureuses pour la personne surendettée, comme l’inscription au fichier FICP de la Banque de France.

Avant d’en arriver là, vous vous êtes renseigné auprès d’un organisme spécialisé en rachat de crédit et vous avez bien fait, d’autant plus que le mouvement de baisse des taux de rachat de crédits amorcé fin 2008 est toujours d’actualité.

Le courtier en credit que vous avez sélectionné à partir des sites Internet que vous avez décortiqués, vous a expliqué que le réaménagement de crédit est LA solution financière « anti-surendettement » qui permet de regrouper les encours existants, que ce soit votre prêt immobilier et / ou vos crédits à la consommation, en un seul prêt bancaire amortissable dit de restructuration financière. Cette solution bancaire privée va avoir pour conséquence de réduire vos mensualités en contre partie d’un accroissement de la durée de remboursement, de retrouver votre pouvoir d’achat ou votre capacité d'épargne et donc de vous prémunir contre le surendettement. En ce moment, vous bénéficierez surabondamment de la baisse des taux initiée par la crise financière venue d’outre atlantique en septembre 2008. A quelque chose, malheur a du bon !

Votre endettement va redevenir acceptable et vous n’aurez plus à « vous démener comme un diable dans l’eau bénite » grâce au rachat de crédit !



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