Vous êtes un grand amateur de meubles anciens et vous passez des heures chez les antiquaires ou dans les brocantes pour dénicher la perle rare. Vous prenez plaisir à collectionner des pièces uniques et, cette fois ci, vous avez trouvé une magnifique bibliothèque d'époque Victorienne en acajou avec incrustation dans le style Sheraton, construite en 8 pièces, très rare. Elle provient d'une belle demeure de St-James square, à Londres. Vous avez très envie de l’acquérir, mais son coût est élevé et vous n’avez pas l’intention d’alourdir votre budget en faisant un prêt à la consommation et encore moins un crédit revolving.
Mais malgré tout, vous n’abdiquez pas, car vous avez « une idée derrière la tête ».
Cette expression est d’origine et de date inconnue. Cependant Léon Bloy en 1902, dans son essai « Exégèse des lieux communs », décrit l’expression « les pensées de derrière la tête », de la façon suivante :
« On dit qu’un homme a des pensées de derrière la tête quand il ne dit pas « tout ce qu’il pense ou tout ce qu’il veut. C’est un cas très ordinaire et rien « d’exceptionnel n’est signifié par cette expression. Celui qui dirait tout ce « qu’il pense et déclarerait toutes ses intentions n’aurait que des pensées de « devant la tête, des pensées de façade, si on peut dire et serait une sorte de « monstre. Sa tête ressemblerait à une maison impossible, sans hauteur ni « profondeur, sans toit, sans cave, sans escalier, sans propriétaire, où on ne « pourrait s’étendre pour dormir qu’en mettant ses pieds et même ses jambes « hors de la fenêtre, au scandale des personnes élégantes ou raisonnables « qui passeraient dans la rue. On ne peut imaginer rien de plus absurde. »
« Un homme qui a des pensées de derrière la tête, au contraire, est « simplement un individu sensé, habitant une maison bien aménagée, « pourvue, par conséquent, d’un endroit retiré où il lui soit loisible de penser « en sécurité, et d’un autre endroit, peu éloigné du premier, où il puisse obéir « à certains appels de la nature, sans que personne en soit informé. L’idéal « serait qu’il n’y eût qu’un seul endroit pour les deux fonctions qui paraissent « avoir, dans ce cas, une mystérieuse et profonde conformité ». Fin de citation.
En résumé, le « derrière » de la tête représenterait ce qui n'est pas encore tout à fait abouti ou pas encore formulé, voire tenu secret. Á l'inverse, le « devant » est le siège de la conscience et de la raison. « Avoir une idée derrière la tête » signifie que l'on a une idée, mais qu’elle n’est pas encore exprimée de manière construite. Cette expression est donc utilisée soit pour dénoncer la dissimulation d’un projet, soit pour désigner la détermination dont quelqu’un fait preuve.
Et c’est votre cas ! Vous êtes bien décidé à acquérir la bibliothèque tant convoitée. Et pour cela vous n’hésitez pas à contacter un expert en regroupement de crédits après avoir vérifié qu’il figurait sur la liste de l’Autorité de Contrôle Prudentiel de la Banque de France et qu’il était membre de l’Association Française des Intermédiaires Bancaires, l’AFIB. Ce courtier financier hautement qualifié vous explique que la solution financière du rachat de credit permet de regrouper vos encours actuels en un seul prêt dit « de substitution » et d’y intégrer la dépense de votre bibliothèque. L’échéance mensuelle de ce prêt sera réduite ou maintenue à un niveau proche de votre taux d’effort antérieur en contrepartie d’un allongement plus ou moins long de la durée d’amortissement. Ainsi, votre pouvoir d’achat ne sera pas diminué et votre budget ne sera pas déséquilibré.
Quelle bonne chose « d’avoir eu une idée derrière la tête », en l’occurrence celle du rachat de credit !
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